On sort les calculettes !
C'est l'inconvénient des tournois Open offrant un nombre limité de places qualificatives, dans un contexte ultra-compétitif ; certains ont déjà atteint le « quota de gains » suffisant, et n'ont plus qu'à conclure des nulles lors des dernières rondes, pour obtenir leur sésame. D'autres estiment que dans le doute, il vaut mieux éviter de prendre des risques, ajournant la décision de combattre sans concession.

Ainsi, après 14 coups d'une variante insipide pour contrer le Mur de Berlin, l'Arménien Vladimir Akopian, avec les blancs, a-t-il décidé d'offrir le partage du point à Etienne Bacrot, qui l'a accepté. Que fallait-il faire dans cette position archi symétrique ? Refuser, et continuer des heures une partie qui, dans 99% des cas à ce niveau, se conclura de toute façon par la nulle, au risque de perdre de l'énergie pour les rondes décisives ? Ou adopter une attitude jusqu'au-boutiste, pour respecter une certaine éthique du jeu ? Ce débat n'est pas nouveau, et continuera encore d'alimenter les gazettes échiquéennes… Etienne a maintenant 6/9, tandis qu'un trio de leaders (Anton Korobov, David Navara et Evgeny Najer), émarge à 7/9.

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Le championnat se dispute en 11 rondes, au système suisse, à la cadence de 90 min/40 coups, puis 30 min, avec pour chaque période un incrément de 30 sec/coup. Les parties débuteront chaque jour à 14h00, sauf la dernière qui commencera à 12h00. Les participants disposeront de deux journées de repos, le 28 février et le 7 mars.