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Quotichess   

12/11/2019

Comment est née cette idée ?

Elodie Bonnefoy-Cudraz : « Depuis deux ans, je joue aux échecs dans ma classe et traditionnellement en fin d'année, j'organise un tournoi inter-classe avec une collègue d'une autre école. Ce tournoi se déroule fin juin et donne lieu à un déplacement dans l'une ou l'autre des deux écoles. Cette année, ma collègue est partie enseigner à l'étranger. Nous souhaitions continuer à jouer aux échecs mais le tournoi “en vrai” n'était plus possible. De là, est venue l'idée de parties d'échecs par correspondance (courriel en l'occurrence). J'ai partagé cette idée de parties à distance avec Matthieu Rollin que je connais par Twitter car nos classes participent à des projets communs. Je savais qu'il jouait aux échecs (avec en plus la casquette d'enseignant Référent Mathématiques) donc tout naturellement, l'idée de faire des parties via le réseau social Twitter s'est installée. Lors d'un conseil des maîtres 2.0, j'ai posé l'idée “plus officiellement” et l'engouement pour ce projet a été immédiat. Matthieu s'est occupé de créer rapidement le compte Twitter du projet QuotiChess et de lancer la communication autour de notre idée. Quelques jours après, Arnaud a rejoint l'équipe pour apporter son aide et son expertise au projet. »

Matthieu Rollin : « Ancien joueur de club, j'ai toujours utilisé le jeu d'échecs dans les classes dans lesquelles j'intervenais (de la maternelle au cycle 3). Tous les ans, j'initie mes élèves aux règles du jeu. Deux aspects ont fait évoluer ma réflexion par rapport aux échecs pratiqués en classe. Premièrement : une formation pour les enseignants, organisée par l'inspection académique de mon département et mon collègue Boris Raguet, PEMF (président du Club Juliot-Curie Carolo Échecs) et deuxièmement la semaine des maths 2019. Pendant cette semaine, j'ai travaillé sur le thème du jeu d'échecs et des mathématiques en proposant des problèmes ouverts liés à ce jeu. À cette occasion, j'ai commencé à publier les travaux des élèves. Je suis ainsi entré en contact avec Madame Basti (Direction des scolaires de la Fédération). »

Pourquoi utiliser Twitter pour mettre en œuvre ce projet ?

Ce réseau est gratuit, facile d'accès et permet de développer des compétences scolaires comme l'EMI (Education aux Médias et à l'Information), le langage et la communication. Ce réseau est utilisé par de nombreuses classes francophones à travers le monde donc la diffusion de nos travaux est facilitée.

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