Bilan des sept premiers mois de présidence (5)
26/07/2017
Les freins au développement sont les dépenses de fonctionnement qui augmentent alors que le nombre de licenciés stagne.
En 2016 les dépenses de fonctionnement ont été augmentées sans fléchage précis des objectifs à atteindre.
Aujourd'hui il est clair qu'après le Comité directeur de juin et à 6 mois de l'élection tous les postes des Commissions avaient été attribués.
Il ne manquait plus qu'un poste de Directeur général qui n'était plus pourvu depuis plus de 18 mois.
J'ai clairement indiqué que le Président serait bénévole et que nous serions vigilants quant aux dépenses de fonctionnement. Cette règle s'appliquera à tous.
La gestion et les orientations nous incombent de par le mandat qui nous a été donné le 10 décembre 2016 et c'est ce que nous faisons.
Concernant les partenariats nous avions annoncé 260.000 euros pour le développement, pas pour le coût de fonctionnement qui augmentera mécaniquement avec l'accroissement des licenciés et les recettes générées par cette croissance vertueuse pour la FFE quand nous atteindrons les 100.000 licenciés.
Les 200.000 euros du partenaire de la FFE de 2006 à 2016 ont servi principalement à accroître des coûts de fonctionnement et non de développement. D'ailleurs lorsque le partenaire s'est retiré Diego Salazar en bon gestionnaire a dû procéder à des coupes claires. Ce que nous faisons aujourd'hui est simplement un transfert de charges afin de maintenir le coût de fonctionnement sans l'alourdir pour les licenciés et les clubs car nous avons besoin d'un Directeur Général aujourd'hui, qui accepte d'être rémunéré modestement en fonction de la réalité économique actuelle de la FFE pour le travail qu'il effectue déjà et qu'il effectuera les mois suivants.
Le pôle d'excellence souhaité par Gilles Betthaeuser et doté de 100.000 euros annuels sert au développement car l'objectif est de permettre à des jeunes talents existants ou à découvrir d'avoir les moyens de progresser sur la durée. Cela, la FFE ne l'a jamais fait auparavant car elle devait consacrer la majeure partie de son partenariat au budget de fonctionnement.
D'autres partenaires souhaitent flécher les montants attribués afin d'avoir une lisibilité sur les montants investis, ils ne souhaitent pas financer de la dépense de fonctionnement.
Lorsque des clubs voient leurs subventions diminuer, ils s'obligent à réduire le nombre de vacations pour des raisons objectives de gestion et m'en parlent régulièrement.
La gestion implique des décisions qui doivent aller dans l'intérêt général qui est celui des 60.000 licenciés.
Nous avons j'espère pu montrer que nous étions au travail de manière permanente.
Et que notre volonté est que toutes les compétences soient mises au service de la FFE.