Chères Présidentes, chers Présidents, chères amies, chers amis,

Voilà, la vie de notre fédération bien bouleversée, comme la vie tout court.

Depuis le mois de mars, toutes les réunions de nos instances au niveau national - CD et Bureau Fédéral - ainsi que nombre de nos grands rendez-vous sportifs ont dû trouver un nouveau cadre, celui des plateformes de réunion virtuelles. Ce "nouveau normal" s'impose à nous tous. Ce n'est pas un choix, c'est une obligation de responsabilité vis à vis de nos bénévoles face au risque sanitaire.

Aucune des décisions prises depuis le mois de mars, parfois en anticipation, pour annuler championnats et rendez-vous de notre vie associative n'ont été faciles à prendre. Aucune d'elle n'a été un choix, bien au contraire.

J'entends ça et là des critiques, et dans la vie d'une association sportive, ces critiques sont légitimes. Mais quand on est en responsabilité, on regarde d'abord les faits pour prendre une décision : une AG c'est potentiellement cent personnes sur une région parisienne qui est parmi les régions les plus touchées par la circulation du virus, avec des présidents venant de partout en France, avec beaucoup d'entre eux dans des tranches d'âge dites à risque. Certains venant de départements "écarlates" alors que d'autres sont dans des départements moins impactés.

Il y a bien réuni tous les éléments pour un risque évident de cluster et de répercussions sur l'ensemble du territoire.

Tout comme en mars, nous ne restons pas passifs. Nous regardons les chiffres clés et les faits, et nous décidons en anticipation de protéger nos bénévoles. Nous ne prenons pas de risque ni avec la santé de nos présidents de clubs sur qui repose la vie de la fédération, ni avec la réputation de la FFE.

La vie de notre fédération est fragile. Soyons tous solidaires pour continuer à la protéger et à la faire vivre de manière positive, mais bien conscient que c'est un "nouveau normal" qui s'impose aujourd'hui, et sans doute pour de longs mois.

Bachar Kouatly, Président de la FFE