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Communiqué du Président de la Fédération Française des Échecs   

06/09/2017

Chers amis,

Je tiens personnellement à vous tenir informés de l'avancée des discussions avec les quatre salariés grévistes de la Fédération Française des Échecs.

Comme vous le savez, la semaine dernière j'ai tenu diverses réunions préparatoires pour la rentrée au siège de notre Fédération.

Ces réunions, m'avait-il semblé, ont permis à chacun des participants d'exprimer en toute franchise les bémols de l'organisation interne, les points d'amélioration et les propositions tout en réaffirmant la volonté de tous de servir les licenciés au mieux.

Jeudi 31 août à 18h15 je suis informé par un Président de Club que les salariés ont envoyé un communiqué de grève illimitée aux Présidents de Ligues et Comités Départementaux.

Un peu plus tard, vers 19h15, cette annonce m'est faite personnellement.

Bien que surpris par ce brusque arrêt de travail, j'ai souhaité rencontrer dès le lendemain vendredi 1er septembre à 14h30 les salariés concernés.

Ne me formalisant pas sur le procédé et ses conséquences pour tous, j'ai d'abord concentré mon attention sur le malaise, n'hésitant pas à envisager de sérieuses mesures organisationnelles afin que le confort de travail des salariés soit garanti.

Bien entendu, sur conseil préalable de notre avocat, j'ai demandé que puissent être consignés l'avancement de nos échanges ainsi que la liste des membres présents.

De façon très constructive nous avons convenu de nous revoir lundi 4 septembre, chaque partie devant déterminer les points sur lesquels il pouvait y avoir discussion/concession. En effet, les salariés grévistes nous ont indiqué qu'il leur fallait se concerter sur les revendications prioritaires qui n'étaient pas nécessairement les mêmes.

Ainsi nous sommes-nous quittés vendredi, convaincus je suis sûr, que le chemin vers un accord serait court.

Lundi 4 septembre Erick Mouret, salarié gréviste travaillant à distance de Montpellier en charge des aspects techniques à la Fédération, en particulier des prises de licences et homologations, nous rejoint au siège.

Il s'exprime d'emblée au nom des salariés et indique que les revendications de conditions de travail et de relations avec le Directeur Général ne sont qu'accessoires.

La revendication principale et non négociable est la réintégration de la personne de Céline Lagadic récemment licenciée.

Contestant le motif économique et la légitimité du Bureau Fédéral à prendre une telle décision, a fortiori le Président, il demande que cette réintégration soit décidée ou qu'une Assemblée Générale spécifique soit convoquée sans délai.

J'ai tenté alors de les sensibiliser sur plusieurs points de droit qui rendent la situation inextricable :

1) Si le droit de grève est constitutionnellement protégé, il n'en nécessite pas moins quelques préalables :

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