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Fin du partenariat entre Europe Echecs et la FFE   

14/09/2020

Les collaborateurs de la revue Europe Echecs ont décidé que le cahier fédéral accordé à la Fédération Française des Échecs et publié dans la revue serait désormais supprimé dans le cadre, plus global, de la fin du partenariat FFE - Europe Echecs.

Initié en 2013 sous la présidence fédérale de Diégo Salazar, ce partenariat sans condition financière pour la fédération permettait à tous les clubs de recevoir gracieusement la revue, quatre pages leur étant dédiées. Dans mon esprit de l'époque, en effet, la FFE et Europe Echecs ne pouvaient historiquement que sortir gagnants d'un rapprochement, même symbolique, entre les deux institutions.

Lorsque M. Salazar, par une manœuvre politique digne des putschs les plus hideux, a été conduit violemment vers la sortie le 26 mars 2016, c'est la FFE qui s'en retrouva grandement fragilisée. Fragilisée, car, outre l'instabilité institutionnelle inhérente à des présidences par intérim, le principal sponsor de la fédération annonçait son retrait pour 2017.

Dans cette période, des dizaines d'acteurs échiquéens vinrent me demander de me présenter avec cette argumentation maintes fois répétée : celui qui sauva naguère Europe Echecs de la faillite saura stabiliser la situation fédérale.

J'imagine que beaucoup se souviennent encore de cette année 2016 déchirante, faite de pseudo présidences improvisées, mais nullement préparées à l'exercice sérieux de la gestion.

J'ai alors présenté ma candidature. Nous sommes en juin 2016. Je me suis engagé par décence à ne recevoir aucun salaire, à ne souhaiter ni bureau exclusif ni secrétaire de direction. Un mandat bénévole.

Aujourd'hui, après un assainissement des comptes, de solides partenariats et des relations institutionnelles sans précédent, on nous apprend que je suis propriétaire d'Europe Echecs !

Mieux, on nous explique qu'il y aurait également conflit d'intérêts entre ma fonction de président de la FFE et le fait qu'Europe Echecs m'appartienne.

Personnellement, j'ai encore souvenir que ce sont les clubs qui m'ont élu, et non mes détracteurs. Aussi ai-je tenu ma promesse de ne jamais répondre à la provocation.

Oui, mais... À force de répétition, de publicité dans les médias, à force de complaintes répétées au Ministère des Sports, ce dernier a envoyé une inspection à double vocation : vérifier l'existence d'un conflit d'intérêts et comprendre le fonctionnement fédéral. Et là, nous avons droit aux mêmes conclusions extérieures que celles de l'ancienne Commission de Contrôle Economique et de Gestion (CCEG) : il y a conflit d'intérêts, mais aucun préjudice pour la FFE !

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