Le 7 décembre 2017, le pôle ressources national « Sport, éducation, mixités, citoyenneté » conviait l'ensemble des fédérations sportives à une journée technique sur le thème « Nouveaux publics, nouveaux enjeux : comment les acteurs du sport peuvent faire évoluer leurs modèles socio-économiques ». Cette journée se déroulait sur le campus de l'INSEP – Institut Nationale du Sport, de l'Expertise et de la Performance – à Paris.

Plus de cent fédérations sportives participaient à cette journée technique. La FFE était représentée par son directeur général, Jérôme Valenti et son directeur technique national, Jordi Lopez.

Des ateliers de réflexion ont permis aux participants d'échanger et de dégager plusieurs idées-forces :

1. Penser et repenser le projet associatif notamment la place du cœur de métier dans ce projet et l'importance de clarifier l'impact social de la fédération par des mesures objectives permettant d'identifier clairement des indicateurs représentatifs. Au sein du projet, à l'instar de l'UCPA par exemple, la part lucrative de l'activité doit être abordée sans tabou.

La FFE entreprend d'ores et déjà une démarche dans ce sens avec un travail de réflexion sur son tableau de bord et une étude statistique à venir.

2. Ne jamais oublier le territoire qui fournit les forces vives de la fédération pour garder son identité tout en élargissant et en interconnectant son réseau avec d'autres partenaires.

La FFE travaille dans cet esprit à définir clairement son territoire de marque de sorte à établir la légitimité de sa communauté au sein de ce maillage.

Dans ce volet relatif au territoire, les intervenants ont mis l'accent sur la nécessité de fluidifier les relations entre les différents niveaux de la pyramide fédérale. De ce point de vue, les outils sont une nécessité à la fédération et représentent un socle commun notamment les outils de travail collaboratif.

3. L'élargissement du public est une nécessité pour toutes les fédérations sportives. Cette évolution doit s'accompagner d'une montée en compétence de l'ensemble des acteurs fédéraux.

4. S'appuyer sur le rôle spécifique de chaque intervenant, d'un côté par la professionnalisation et la pérennisation des emplois et d'un autre côté par une bonne articulation entre professionnels et bénévoles.

5. Développer la logique partenariale institutionnelle en offrant ses services à des partenaires dans une approche transversale et globale. De ce point de vue, les entreprises de par leur responsabilité sociale peuvent être de solides partenaires.

C'est ce que la FFE entreprend déjà en multipliant les conventions nationales de partenariat avec d'autres fédérations comme l'APF, l'AEFE, l'UNSS, l'USEP, etc. et des entreprises au travers de leurs fondations.

Le temps où les fédérations sportives pouvaient se permettre de se cantonner, voire de se recroqueviller, sur leur cœur de métier, à savoir la compétition et le haut-niveau, ce temps est révolu.