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Entrevue avec Thierry Lafargue, membre de la commission Art, Culture et Histoire   

25/04/2025

Thierry Lafargue opposé à Laurent Fressinet lors d'une simultanée en 2015, pour les 50 ans de son Club de l'Échiquier Montois (Mont-de-Marsan).

Thierry Lafargue est un tout nouveau membre de cette commission.

Comme précédemment avec Alain Barnier, il a accepté de répondre à quelques questions.

Jean Olivier Leconte : Peux-tu te présenter en quelques mots ?

Thierry Lafargue : J'ai appris à jouer aux échecs à l'âge de 11 ans, grâce à un professeur de mathématiques de mon collège.

Depuis, la passion ne m'a pas quittée.

Après avoir (presque) tout fait dans ce milieu (joueur, capitaine, président de Club, balayeur, animateur, arbitre, membre de CD des Landes puis de la Ligue d'Aquitaine), j'ai été victime d'une maladie chronique, financièrement douloureuse : la collectionnite.

JOL : Quelle a été ta motivation pour faire partie de la commission Art, Culture et Histoire ?

TL : Il y a 2 ans , j'ai pu acquérir la collection de feu Alain Bienabe, problémiste bordelais et grand collectionneur.

(NDA: Alain Bienabe est également le co-auteur du célèbre « Guide des Échecs avec l'ancien champion de France Nicolas Giffard).

Cela m'a permis de disposer de plusieurs centaines de livres et de milliers de revues de tous pays !

Mon but est de partager ce trésor avec les passionnés d'histoire, d'où mon souhait de rejoindre la Commission « Art, Culture et Histoire » de la FFE.

L'idéal serait de donner le goût de la découverte de tous les aspects du Jeu aux plus jeunes, qui, et c'est normal, sont plutôt concentrés sur l'aspect « compétition » des échecs. (J'ai aussi été jeune...)

Comme l'a dit Voltaire , « C'est le jeu qui fait le plus honneur à l'esprit humain »

JOL : Tu possèdes une belle collection de livres d'échecs. Comment t'est venue cette passion ?

TL : Passionné depuis toujours par l'Histoire en général, et celle des Champions d'échecs en particulier, je me suis lancé dans la collection de livres et revues d'échecs. Ayant fait la connaissance d'Alain Barnier lors d'un Championnat de France, je suis aussi adhérent de l'Association « Théméchecs » dont il est le Président.

JOL : Avec Bernard Montangerand, tu as publié récemment la deuxième édition d'une brochure sur les revues d'échecs françaises. Peux-tu nous dire ce qui a motivé ce travail ?

TL : L'idée de ce catalogue vient de l'ami et co-auteur Bernard Montangerand, qui avait constaté (et regretté) l'absence, dans la littérature échiquéenne française, d'un tel ouvrage, permettant de lister et décrire les principales revues françaises; un outil précieux pour tout collectionneur!

Le fait de disposer de la plupart des revues dans ma collection personnelle, m'a permis de limiter grandement le travail de recherche. Cela fut quand même un gros boulot, avec 75 titres recensés …

JOL : As-tu d'autres projets par ailleurs en lien avec l'histoire du jeu d'échecs ?

TL : Un passionné n'en a jamais terminé avec sa collection !

Comme l'a si bien écrit je ne sais plus qui : « Collectionner, c'est se faire Roi d'un royaume que l'on se crée au gré de sa fantaisie ».

Un de mes objectifs depuis des années, est de retrouver la thèse de Tigran Petrossian sur la Logique aux échecs. J'en avais fait traduire le résumé.